Terroir d'altitude

Terroir d'altitude
Vue sur les Corbières et sur la Vallée de l'Agly, vigne de cinsault et grenache noir.

vendredi 24 décembre 2010

La Bòria est 2.0

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Il faut s'avoir vivre avec son temps, surtout quand on est de la génération informatique, surtout quand les outils à dispositions sont aussi simples d'accès et aussi "facilitants" !

Le Blog du Vigneron vient vous raconter la vie du domaine, pour que vous ayez l'impression d'être un peu moins loin de Trilla.

Je suis aussi sur les nouveaux réseaux participatifs du web, dits 2.0.

Vous pouvez me retrouver sur Twitter et sur Facebook.

Et cela me permettra aussi de me sentir un peu moins seul, perdu dans mes montagnes.

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mercredi 1 décembre 2010

Le site de La Bòria

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Suivez-nous maintenant sur le site officiel du domaine :

www.laboria.fr

Fait maison, comme presque tout au domaine, j'espère qu'il saura répondre à vos attentes.

Le Projet bioTrilla a fait son temps, maintenant place au concret et bientôt aux breuvages !

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vendredi 29 octobre 2010

Le nom du domaine

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Quelle difficulté que de trouver un nom pour un domaine !
Surtout quand vous avez douze associés.
Un nom qui doit faire l'unanimité, mais aussi qui ne doit pas être déposer comme nom de domaine ou de cuvée, simple, facile à retenir, "prononçable"...
En essayant d'ancrer le Projet dans le terroir, le Fenouillèdes et le naturel.
C'est 8 mois de discussion qui finalement ont abouti.

Le nom du domaine sera La Bòria.
C'est le mot occitan pour la borie, c'est à dire du côté du Fenouillèdes et des Corbières, c'est la ferme, l'exploitation, dans son ensemble, et pas que le bâtiment, comme le mas. A ne pas confondre avec les bories averonnaise ou héraultaises, pour les maisons de berger en pierres sèches.

Le nom en occitan marquera l'attachement à la particularité du Fenouillèdes, enclave occitane en terre catalane. La mise en avant de la ferme insistera sur le fait que nous créons une exploitation agricole sur un village qui les a vu disparaître et que je me vois avant tout comme un paysan, dans le sens noble du mot.

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samedi 16 octobre 2010

Le Projet sur les ondes... de In Vino BFM !

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Merci encore à Sylvie Tonnaire pour son beau soutient au Projet.
Rédactrice en chef de Terre de Vins.

Vous retrouverez les émissions d'In Vino BFM et leurs podcasts sur RadioBFM, tous les samedis matin à 10H.

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vendredi 2 juillet 2010

Première presse...

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Encore merci à Jean Pla de Maury, qui a mis en avant notre projet sur les dernières installations du Fenouillèdes.
C'est le numéro hors série estival de l'Expansion, sur le Business du Vin, en collaboration avec France Inter, et on devrait en parler le 10 juillet au matin sur l'antenne.
Je suis cité deux fois dans l'article "Vallée de l'Agly, l'éveil d'un terroir d'excellence"page 92, notamment comme "jeune prometteur".

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mardi 1 juin 2010

Le Projet aujourd'hui :

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Nous sommes bientôt 13 associés, sur une dizaine d'hectares de vignes (blancs et rouges à parts égales), et autant de landes, en conversion en Agriculture Biologique auprès d'Ecocert.

Le "premier étage de la fusée" a été réalisé, avec l'intégration des pionniers du Projet, l'investissement en terme de foncier et de matériel démarré, les plans de la première tranche de la future cave entérinés, le choix du nom du domaine débattu, les statuts des sociétés rédigés...


(Esquisse d'intégration de la future cave réalisée par Florian Faucheux, architecte, Canet en Roussillon)


La seconde étape, avec le vrai premier millésime, 2010, à réussir, le permis de construire pour la cave à déposer, les plans de sa seconde tranche à dessiner, les choix en terme de cuvées et de packaging des bouteilles à prendre, le début de la commercialisation et sa stratégie à élaborer, etc...

La montée en puissance du Projet en somme, vous attend, afin que vous soyez acteurs de votre domaine et parties prenantes de toutes ses grandes décisions !

Nous avons fait le choix d'arrêter les souscriptions au Projet bioTrilla d'ici la fin de l'année 2011 ou pour  un montant total d'investissement décidé.

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lundi 8 mars 2010

Début (enfin !) du labour à cheval sur les vieilles vignes :

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Premier labour à Trilla d'Astrid et Bégonia, les juments de Sébastien de Baixas.
On a commencé par une vigne centenaire de carignan qui en avait bien besoin, n'ayant pas trouvé de laboureurs voulant monter à Trilla l'an dernier.
Merci à Sébastien et  son père. Quel beau et bon travail !


Les photos :




Et la vidéo à l'adresse :

lundi 1 mars 2010

Le projet aujourd'hui


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Avril 2010 :
Un an d'existence pour le projet bioTrilla. 

Les premières vendanges ont eu lieu. Elles se sont passées comme je les avais imaginées, dans un esprit d'entraide et de grande famille. 2009 est un millésime difficile, concentré, de sécheresse.
Mais nous devrons en sortir de belles choses, grâce à ce fabuleux terroir d'altitude.
Mais pas sous le nom du domaine car 2009 aura été une année "zéro", de démarrage, d'apprentissage, sans moyens, en récupérant les vignes tard, très tard.
2010 sera le premier vrai millésime du projet, avec un vignoble mené du début jusqu'à la fin et avec les moyens de nos prétentions.

Aujourd'hui, les premiers associés ont intégré les sociétés. Ils sont 11 et permettent de partir sur 9 hectares exploités, d'acheter le matériel nécessaire et de lancer la construction de la première partie du chai sur le village. Mais il nous manque encore plus de la moitié de l'investissement nécessaire pour mener à bien ce projet et faire du domaine un des grands noms du Roussillon.

Et si vous veniez vivre cette fabuleuse aventure avec nous ?


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vendredi 1 janvier 2010

Un terroir extrême à sauver...

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Ce projet concerne la commune de Trilla, petit village de 60 habitants, sur une vingtaine d'hectares au maximum, de rouges et blancs, voués à l'arrachage.
Le terroir est celui du du Haut-Fenouillèdes, un terroir extrême, à la fois sudiste et septentrionnal, balayé par la Tramontane, entre 400 et 600m d'altitude, appartenant à la chaîne des Pyrénées, mais sur la fin de l'influence de la Méditerranée.
Les vignes sont à majorité sur un sol d'Arènes Granitiques (comme Lesquerde et Saint-Martin), mais aussi avec des Marnes Schisteuses (comme Prats de Sournia) et des Gneiss (comme Bélesta et Caramany), exposées essentiellement au Nord, chose rare dans cette zone. Trilla regroupe sur une seule commune tous les sols du Haut-Fenouillèdes.


Les cépages sont ceux du Roussillon et du Nord de l'Espagne (comme en Priorat, par exemple) : grenaches, carignans, cinsault, malvoisie, macabeu, lledoner pelut, auxquels se rajputent la rhodanienne syrah et l'italien vermentino.
Le village a la particularité d'avoir conserver de très vieilles vignes, dont 4 centenaires, de carignan noir, plantées entre 1900 et 1905.
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Une nature unique à préserver...

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La chance serait d'acquérir toutes les vignes saines de Trilla, afin de se retrouver seul exploitant sur la commune. Entouré de forêts de chênes verts et blancs, le premier agriculteur voisin se retrouverait à plus de 3 km à vol d'oiseau.
Le choix est de convertir les vignes en Agriculture Biologique dès 2009. Mais je souhaite aller plus loin, en appliquant des méthodes biodynamiques et phytothérapiques que j'ai découvert dans des précédents domaines. Une réserve naturelle avec son éco-système propre et préservé serait alors favorisé.
Le but étant de produire les meilleurs vins possibles, au delà des avantages culturels, humains et éthiques.
L'idée est de réaliser un projet global dans son approche écologique, que chaque décision ait le plus faible impact environnemental possible. L'objectif ambitieux est d'être un des premiers domaines 90% naturel (le 100% étant malheureusement utopique !).

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Un jeune vigneron à épauler...

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Je m'appelle Vincent Balansa. J'ai 31 ans. Originaire du narbonnais, élevé au rugby et au Fitou, je travaille depuis 12 ans dans le milieu du vin.
Diplômé de l'ENSA de Montpellier, j'ai acquis mon amour du travail bien fait et naturel auprès de grands noms du Languedoc-Roussillon. Mais c'est surtout au contact de Christophe Peyrus du Clos Marie en Pic Saint-Loup, de Claude Serra de Villa Serra en Minervois et des Gauby, père & fils, du domaine éponyme en Roussillon, que j'ai le plus appris.
J'ai eu la chance de participer à l'élaboration de grands vins, récompensés par plusieurs guides (19/20 à la RVF, 98/100 à Parker, etc...). Mais c'est surtout sur le plan humain et sur le bon sens paysan qu'ils m'ont le plus apporté.
Ma plus grande fierté aura été de m'occuper pour Gérard Gauby de son second domaine, Le Soula, en Fenouillèdes, de 2005 à 2008, et de la confiance qu'il a alors placé en moi. Je suis tombé amoureux de ce terroir d'altitude et de sa nature si préservée.

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Un projet ambitieux à partager...

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Après un bref passage chez Hervé Bizeul (Le Clos des Fées / Walden), j'ai décidé aujourd'hui d'écrire ma propre histoire sur ce que je considère comme le plus grand terroir du Languedoc Roussillon ; et sauver un vignoble voué à l'arrachage.
Mais en cette période difficile, m'installer seul serait une erreur. J'ai besoind'aide, de confiance, de réseaux, d'amis, d'ambassadeurs, de l'addition de toutes les bonnes volontés et d'expériences diverses et variées pour créer une chose unique et précieuse : une grande famille, voir même une "tribu", qui donnera toute son âme à ce projet.


L'idée est de faire rentrer une trentaine de personnes d'horizons variés, qui investiront de l'argent, mais aussi du temps pour participer à la vie du domaine (vendanges, assemblages, mises, etc...) et à sa promotion.
Cela ne sera pas mon domaine mais NOTRE domaine.

Et pour les plus investis, je pourrai leur élaborer une cuvée personnelle, selon leurs orientations.
Votre vin, enfin !


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